lyrics
Le ciel est nuageux, à croir' qu' ma tête a explosé
Un temps pour un texte posé à mettre à nu les rageux
Un temps pour voir nos songes prenant discrètement le large
Un temps où prendre de l'âge se lit sur l'ombre des visages
Un jour où l'âme est comme lavée par la pluie et le vent
Soufflant pour faire éclore nos coeurs qu'on ouvre si peu souvent
On entretient la souffrance, on en est parfois dépendant
Je m'interroge, la douleur serait-elle devenue tendance ?
Plus d'message, que des mensonges, ils aiment tous faire semblant
Faire de l'argent, faire la fête, tels sera leur héritage
J'veux pas faire le moraliste, j'regarde la réalité
J'veux pas tenter de l'éviter, j'ai pas ma place à l'hermitage
Les rêves font du rabattage, mais qui fait le trottoir ?
Qui leur court après sans voir, ni croire qu'il est déjà trop tard ?
Guette ce texte, j'ai pas l'time, je cavale après le thème
J'mène une quête, pas une bataille, j'avance armé de chrysanthèmes
Refrain
Porteur des traditions d'une époque sans règne animal
Dont l'art et sa transmission étaient de par nature verbals
Par le passé, j'ai assisté à son évolution brutale
J'n'étais que simple témoin avant d'faire face au tribunal
Aujourd'hui serviteur d'un mal aux incantations d'affronts
Par la douceur hivernale, je remplis d'encre un carafon
Sur une peau de serval, avec une plume de griffon
Au coeur de terres ancestrales, j'écris les lettres de l'être du fond
Spectateur piégé, j'observe les âmes innocentes
Pour purger leur vision, je veux bien subir mille offenses
Je coffrerais mon esprit si c'était l'prix du plus offrant
L'être du fond me dit de vivre, j'espère juste avoir bien fait
J'avoue qu'enfant, j'y croyais. Mais depuis, j'ai perdu confiance
Le monde s'enfonce, l'humain s'efface, je n'ai perçu que cett' constance
Tous, inconscient d'leur importance, concourent pour être conquérant
Se déclarant dignes adeptes d'une culture bien frêle
Jour de malédiction. J'en suis acteur bien malgré moi
Je dois assurer ma fonction quand l'être tend l'un de ses sales grimoires
Bête de foire à son image pervertie, ma haine pour ce vieux sage est devenue bien plus que perceptible, mais
Le ciel s'est éclairci, à croir' qu' mon coeur a explosé
Un temps pour un son posé à faire planer les endurcis
Un temps pour se rappeler que nos douleurs sont en sursis
Un temps où prendre de l'âge ne se subit plus mais se vit
Refrain
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