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Il est moins proche d'un meurtre que d'un génocide
Bien qu'insipide, implicite, il t'incite au suicide
Je m'sens pas responsable car dans mes textes je me vide
Et j'suis déjà coupable d'être venu à la vie
Mon son, c'est du grand n'importe quoi
Il ne sert que sa cause et ne veut pas qu'on l'voit comme porte-voix
Il ne s'comporte pas comme toi qui frappe aux portes closes
Il est cette chose qui me possède et m'emporte quand je suis hors de moi
C'est dans l'erreur qu'il se forge et que sa force s'accentue
Qu'importe sa douleur, il la rendra au centuple
La chance n'est pas à l'heure, bien souvent faut faire sans thunes
Mon son, c'est une aigreur à l'estomac, le ressens-tu ?
Avec ou sans team, solidaire, néanmoins solitaire
Il est souvent seul sous le ciel d'hiver
Il ne partage pas ses pensées puisqu'elles divergent
Le monde est trop insensé, donc dans le sien, mon son s'immerge
Refrain
A tous ceux qui ont pensé que j'n'étais pas à la hauteur
Apprenez que mon son n'est pas celui d'un gladiateur
Je n'ai rien à prouver ni à moi-même ni à personne
Mon souci dans mon son c'est de faire en sorte que mes vers sonnent
A tous ceux qui ont pensé que j'n'étais pas à la hauteur
Apprenez que mon son n'est pas celui d'un gladiateur
Chaque morceau fait dans l'auto-mutilation du coeur et de l'esprit
L'écouter ne suffit pas, il faut que ton âme te l'explique
Sous son apparence docile, un scorpion se dissimule
Le genre de trucs que ta meuf kiffe en te disant qu'elle simule
Sauvagerie, mystère et risque voilà tout c'qui la stimule
Mais toi et moi savons c'qui s'y cumule et qu'au final, c'est nul
Pourtant il persévère et continue, se voit vainqueur dans la défaite
N'a pas l'coeur à la fête et c'monde pourri y contribue
Il persiste à s'investir dans délires sans queue ni tête
Se pète les artères avec des doses de sons qui butent
Pas dealer de punchlines mais plutôt gros consommateur
Il n'est pas dans la cour des grands mais ce n'est pas un amateur
Je t'invite d'ailleurs à n'pas rester dans son collimateur
Son aspect est trompeur, si tu l'chatouilles, il t'écrabouilles ton coeur
Il bat de l'aile depuis longtemps à force d'y mettre des plombs
Comprend qu'où règne l'argent même les fauves jettent l'éponge
Alors il se plonge dans ses songes et les mensonges de cet espèce de zoo
Se noie dans sa version, s'y plait, donc pas de retour en zone
Refrain
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2. |
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Refrain
Ce monde ne m'a rien pris, j'ai accepté de lui donner
j'ai été con, c'est pas un crime, j'apprendrais à me pardonner
je recommence envers et contre tout, quitte à marcher contre tous
si ce n'est pas la vie, c'est l'envie de vivre qui me pousse
celle-ci ou une autre, je n'dis qu'une chose, peu importe
je veux avancer et vite avant que la mort frappe à ma porte
fermer les yeux sur un monde pour les rouvrir sur un meilleur
c'est ce que chacun souhaite ne serait-ce qu'en son for intérieur
mon esprit n'est pas très clair, je sors d'un profond sommeil
j'ai les yeux à peine ouverts, je le sens brûler sous le soleil
mes oreilles perçoivent des sons, peut-être l'écho de mes songes
peut-être que le silence me fait perdre la raison
l'horizon n'est plus pour moi qu'un violent éclat de lumière
je mange la poussière, mais elle a le goût délicat du miel
l'héritage d'une mère, l'amour n'est plus qu'un mot
je voudrais quand même qu'elle me serre dans ses bras tel un môme
meurtri et fatigué, j'attends l'heure de mon dernier souffle
la vie je l'ai trop pratiqué, toujours un pied au bord du gouffre
j'en souffre autant que je fais souffrir, à m'en amputer l'sourire
certains survivent, je sous-vis, pleure mes désirs inassouvis
je vais sûrement aimer mourir, pourvu que la douleur soit douce
lassé d'courir en me vidant de cette couleur que l'on croit rouge
j'vais rejoindre mes défunts, pour vous je leur passe le bonjour
je me sens aussi mal que bien, c'est l'aube de mon dernier jour
Refrain
fut-ce ma tombe ou mon berceau, mon regard est le même
l'humanité est contrôlée par le culte du dilemme
la différence est coupable et ce, dès la naissance
elle est condamnée à vie bien avant son adolescence
l'innocence est morte sous les rires la réalité
l'enfance n'a plus d'avenir depuis que la foi nous a quittée
l'avidité s'est propagée en empoisonnant le respect
la liberté repose depuis longtemps mais pas en paix
leur réalité, c'est nos rêves, la notre, leur cauchemar
sur un pied d'égalité dans ces moments où les proches partent
la poudre parle dès que la raison veut se faire entendre
la violence prend les commandes, l'intelligence finit en cendres
c'est une guerre sans merci entre l'homme et l'être humain
j'n'ai pas choisi mon camp, je ne choisirai pas demain
car j'ai pris un chemin clair et dénué de détour
je suis aussi honteux que fier, c'est l'aube de mon dernier jour...
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3. |
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On s'est compris à force de tromperies, on a construit, on s'est détruit, restons amis, tu as juste à me dire ton prix
Nos émotions nous compriment, les mots enflent, et moi, con, j'prie,
tandis que chez toi c'est toujours le ton qui prime
On est comme en zon-pri, y a pas d'porte de secours,
donc forcément pour s'en sortir, on trime
Le sexe, crime passionnel, s'est exprimé mais le texte de fin du film était déjà tout écrit.
Donc t'étouffe pas avec tes cris, d'une, tu m'épuises, de deux, ça fait pas de toi, la "meuf cool" que tu décris
La fuite, c'est tout c'que t'a pris et appris, mais faire de toi une victime ne t'apportera pas la prime
D'abord tu frimes, puis tu cherches le tapis.
J'voulais t'aider mais tant pis, reste au sol, si tu l'aimes, je t'en prie
J'attend que ton trip empire pour pouvoir te dire : "je t'avais pourtant bien dit que tu f'rais pas un pli", mais...
Refrain
C'est toujours moi l'connard quand tu n'as pas raison,
La vérité ce n'est pourtant pas une prison
En hommage à ta conscience, cette funèbre oraison
Sexe, mensonge et trahison
Malgré le temps t'as pas grandi
Dans ta vie tu te dandines à mi-chemin entre 8 Mile et Candy
Tu passerais pour adepte de Gandhi, sans cette espèce de sceptre de haine qu'en permanence tu brandis
Hypocrite de grand standing, tu demandes pas, tu mendies et si les gens t'aident pas, dans l'instant tu les maudis
T'as bien connu les taudis et pourtant tu te conduis en princesse, on est plusieurs à trouver ça sordide
Je t'avoue que j'ai des maux d'bides à force d'idées morbides
Je suis à deux doigts de vomir sur mon ordi
T'es trop douée pour endormir le monde, tu joues et adores nuire, je vois en toi une bien triste Aphrodite
Tu t'introduis dans l'âme d'autrui comme un mauvais produit
Tu vends du rêve sans aborder le problème du prix
Ton image et tes mots transpirent mirages et duperies
Et bien que je n'ai que tenté de te préserver du pire
Refrain
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4. |
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Ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds sous ton toit
Longtemps que je ne me suis pas adressé à toi et je le sais à tort
Dans ma tête, ça part à tors et à travers
Mon cerveau est perpétuellement en travaux
Tu sais mieux que personne que je suis loin d'en être ravi
Tu n'es pas sans savoir tout ce qui m'arrive dans ma vie
Tu as entendu chacun des mots que l'on m'a dit
Je vois toujours ta lumière au bout des chemins que l'on m'indique
Même quand je m'empare d'un bic, je ressens clairement ta présence
Sur la feuille il danse avec une déconcertante aisance
Menaçants, blessants, brillants par leur abscence de sens
Il semble néanmoins que mes mots apaisent parfois la souffrance
Et ça, c'n'est pas d'la chance, c'est forcément un don, un cadeau
Donc pardon si je l'ai vu parfois comme un fardeau
Pardon et merci, de m'inspirer ainsi de toujours faire un signe
Je garde espoir, le canard deviendra cygne
Refrain
Qu'importe les obstacles, les tacles, qui assure le spectacle, qu'importe qui distribue les cartes, qu'importe ce que ce jeu nous laisse croire, j'ai les yeux vers les cieux et je garde espoir
Je garde espoir malgré la quantité d'épreuves
Certains prennent la fuite d'autres font seulement ce qu'ils peuvent
Moi j'ai pas d'suite dans les idées, j'persiste à faire mes preuves
Je continue d'faire des jaloux car j'hésite à faire des veuves
Les traîtres et les cons pleuvent. Je fais au mieux pour garder mon sang-froid
Mais j'ai conscience au fond de moi que j'serais un démon sans toi
Un prédateur pour 29900 proies
Sans toi, j'suis pas celui que les gens croient, le gars qui envoie
Je suis comme ces mecs perdus attendant que la merde parte
Un débutant au poker espérant la bonne paire de cartes
La chance est à l'écart et l'état nous les écarte
Ajoute à ça qu'on était pas bien alignés dès le départ
Tu comprendras pourquoi j'ai peur, je veux pas partir sans ma part
Un peu d'amour dans l'coeur plutôt que des photos dans mon apart'
On me dit "tu es à part", rien que cette phrase est un moteur
Mais je répond d'un air moqueur que ce n'est pas dû au hasard
Refrain
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5. |
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Le ciel est nuageux, à croir' qu' ma tête a explosé
Un temps pour un texte posé à mettre à nu les rageux
Un temps pour voir nos songes prenant discrètement le large
Un temps où prendre de l'âge se lit sur l'ombre des visages
Un jour où l'âme est comme lavée par la pluie et le vent
Soufflant pour faire éclore nos coeurs qu'on ouvre si peu souvent
On entretient la souffrance, on en est parfois dépendant
Je m'interroge, la douleur serait-elle devenue tendance ?
Plus d'message, que des mensonges, ils aiment tous faire semblant
Faire de l'argent, faire la fête, tels sera leur héritage
J'veux pas faire le moraliste, j'regarde la réalité
J'veux pas tenter de l'éviter, j'ai pas ma place à l'hermitage
Les rêves font du rabattage, mais qui fait le trottoir ?
Qui leur court après sans voir, ni croire qu'il est déjà trop tard ?
Guette ce texte, j'ai pas l'time, je cavale après le thème
J'mène une quête, pas une bataille, j'avance armé de chrysanthèmes
Refrain
Porteur des traditions d'une époque sans règne animal
Dont l'art et sa transmission étaient de par nature verbals
Par le passé, j'ai assisté à son évolution brutale
J'n'étais que simple témoin avant d'faire face au tribunal
Aujourd'hui serviteur d'un mal aux incantations d'affronts
Par la douceur hivernale, je remplis d'encre un carafon
Sur une peau de serval, avec une plume de griffon
Au coeur de terres ancestrales, j'écris les lettres de l'être du fond
Spectateur piégé, j'observe les âmes innocentes
Pour purger leur vision, je veux bien subir mille offenses
Je coffrerais mon esprit si c'était l'prix du plus offrant
L'être du fond me dit de vivre, j'espère juste avoir bien fait
J'avoue qu'enfant, j'y croyais. Mais depuis, j'ai perdu confiance
Le monde s'enfonce, l'humain s'efface, je n'ai perçu que cett' constance
Tous, inconscient d'leur importance, concourent pour être conquérant
Se déclarant dignes adeptes d'une culture bien frêle
Jour de malédiction. J'en suis acteur bien malgré moi
Je dois assurer ma fonction quand l'être tend l'un de ses sales grimoires
Bête de foire à son image pervertie, ma haine pour ce vieux sage est devenue bien plus que perceptible, mais
Le ciel s'est éclairci, à croir' qu' mon coeur a explosé
Un temps pour un son posé à faire planer les endurcis
Un temps pour se rappeler que nos douleurs sont en sursis
Un temps où prendre de l'âge ne se subit plus mais se vit
Refrain
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6. |
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En guerre contre lui-même, en guerre contre l'univers
Il n'éprouve plus que de la haine pour ceux qui l'aiment
Ce chemin , ce n'est pas vers les cieux qu'il mène
Et il le sait, mais repousse néanmoins tout ceux qui l'aident
Il a les yeux qui s'perdent et les mains qui s'plaignent
Il a le coeur qui cède et le chagrin lui plait
L'instinct pervertit par les colères d'un père, par une mère sans repère
Il a développé un putain d'caractère
Il voudrait posséder tout ce que son regard touche
Il sait pas comment on fait, mais veut lui mettre une cartouche
Les plus grands qui l'ont baffé, il veut leur casser la bouche
C'est un sang-chaud pure souche, faut pas trop l'pousser à bout
Il s'imagine porter un jour un pouchka, ou une kalash
Se voit peut-être planter un mec qui lui raconte des salades
Devant ses potes, il s'invente des histoires un peu salaces
Il ignore les conséquences. C'est pas la chute, c'est l'escalade
Refrain
Un combat perdu d'avance, voilà tout ce qui l'attend
Il veut être dans la cour des grands et briller
Plutôt que tenter sa chance, il joue à tenter Satan
Inconscient que c'est d'son âme qu'il devra payer
Qui osera s'considérer comme véritable responsable ?
Qui osera braver le tranchant de son sabre ?
Pour lui faire comprendre qu'il est son pire adversaire
Et qu'il perd un peu d'terrain entre chaque anniversaire
Insultes, coups, exclusion de l'école, convoc' au commico
Pour passer pour un boss, il croit tout faire comme il faut
Car il taffe autant son flow qu'il concocte des mythos
Valorise ses défauts, ne veux plus faire aucun effort
Dans la rue, c'est lui l'plus fort à ce qu'il dit
Ses darons ne seraient pas surpris d'apprendre qu'il deale
En cas de soucis il se donne vite un rôle de victime
Aujourd'hui les voyous achètent leurs couilles à trop petits prix
A cet âge, il n'est pas lâche, mais simplement immature
Bien qu'il rêve de grosse biatch et de conduire des voitures
Il voudrait se mettre au graff, sans même faire de signature
Et que la thune tourne autant qu'les anneaux de Saturne
Un combat perdu d'avance, voilà tout ce qui l'attend
Plutôt que tenter sa chance, il joue à tenter Satan
Il sait qu'il marche sur un fil, mais avance même si ça tremble
Pour lui, la vie est un film tourné un jour de pluie battante
Refrain
La Cour Des Grands
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7. |
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Refrain
Si j'avais un marteau, je cognerais l'amour
Je cognerais l'envie, j'y mettrais de l'ardeur
Pardon chérie si je suis la raison de tes pleurs ou de tes peurs
Ou si par malheur, j'ai abîmé ton coeur
Pardonne-moi si je suis l'instigateur de ta colère
Moi, à l'école de l'amour, j'ai connu que l'échec scolaire
Pardonne-moi si parfois, je fais preuve d'un froid polaire
Mais ça n'empêche que "moi sans toi", c'est une longue éclipse solaire
J'suis comme un gosse au collège, je manque à tous mes devoirs
Quand je n'suis pas à tes côtés, je pourrais tuer pour te voir
Quand je me mets à parler d'toi, je tombe jamais à court de voix
Les gens sourient et comprennent vite que ma vie tourne autour de toi
Pour toi je ne le montre pas ou pas de la bonne façon
Tu te demande souvent si mon coeur n'est pas un glaçon
Tu n'comprend pas pourquoi, j'suis parfois bien et parfois con
C'est parce qu'auprès de toi je suis mi-homme, mi-petit-garçon
Fort et faible à la fois, habile et maladroit
Et des fois calme et serein comme un loup aux abois
Les moments où ça va pas, j'pars et j'me force à boire
Mais j'ai tellement mal que j'aimerais mieux qu'on me passe à tabac
J'ai pas de contrôle sur tout ça, y'a beaucoup trop d'incohérences
Quand je tente ma chance, j'atteins très vite le seuil de tolérance
Et ton absence me rend dément, pire qu'un tox en crise de manque
Mon esprit vogue vers le néant, tout devient vide de sens
Refrain
Si j'avais un marteau, je cognerais l'amour
Je cognerais l'envie, j'y mettrais de l'ardeur
Pardon chérie si je suis la raison de tes pleurs ou de tes peurs
Ou si par malheur, j'ai abîmé ton coeur
Pardonne-moi si je suis l'instigateur de ta colère
Moi, à l'école de l'amour, j'ai connu que l'échec scolaire
Pardonne-moi si parfois, je fais preuve d'un froid polaire
Mais ça n'empêche que "moi sans toi", c'est une longue éclipse solaire
J'suis dans l'ombre et je my perds, j'm'y plais pas, mais je m'y fais
Et c'est ça le piège, je n't'en parle pas parce que je suis fier
Les apparences faut pas s'y fier, je n'aime pas quand on vocifère
Notre idylle j'y renoncerais plutôt que d'la voir au cimetierre
J'suis ce gars paradoxal qui par amour peut t'dire "adieu"
Je peux accepter l'idée que sans moi, tout ira mieux
Je t'avoue que je préfère que t'y pense quand on sera vieux
ça voudra dire qu'on aura réussi notre petite vie à deux
Il y a les gosses au milieu, ce n'est pas un problème pour moi
Y'a pas l'mien et bien souvent, je vis un peu ça comme un trauma
Soit tu m'prends la main, soit j'prends sur moi, soit j'prends tout mal
Face à toi j'ressens tout haut c'qu'à d'autres j'explique tout bas
Quand t'es pas là, ça tourne pas rond, j'ai le cerveau en dérangement
Je fais pas l'fanfaron, les gens voient vite le changement
Je voudrais que tout aille bien, mais ça marche pas sur commande
Donc si ça te dit, tend-moi la main et viens, on recommence
Refrain
Si j'avais un marteau, je cognerais l'amour
Je cognerais l'envie, j'y mettrais de l'ardeur
Pardon chérie si je suis la raison de tes pleurs ou de tes peurs
Ou si par malheur, j'ai abîmé ton coeur
Pardonne-moi si je suis l'instigateur de ta colère
Moi, à l'école de l'amour, j'ai connu que l'échec scolaire
Pardonne-moi si parfois, je fais preuve d'un froid polaire
Mais ça n'empêche que "moi sans toi", c'est une longue éclipse solaire...
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released May 18, 2014